Rachid Talbi Alami: "Je suis ministre, non pas voleur"

Rachid Talbi Alami.

Rachid Talbi Alami. . DR

Revue de presseKiosque360. Le ministre RNI de la Jeunesse et des sports réfute les accusations de corruption colportées à son sujet sur les réseaux sociaux. Lors d'une récente rencontre à Salé, Rachid Talbi Alami a déclaré qu'il n'était ni "voleur", ni "flambeur".

Le 15/03/2018 à 20h51

Rachid Talbi Alami, ministre RNI de la Jeunesse et des sports et ex-président de la première chambre du Parlement, est hors de lui et semble en avoir assez des accusations le visant sur les réseaux sociaux. Selon Assabah, dans son édition de ce vendredi 16 mars, Talbi Alami a déclaré qu'il était un "ministre responsable" et non "un voleur" ou "un flambeur".

Le responsable RNI, qui intervenait mercredi dernier lors d'une conférence à la Fondation Fkih Tetouani pour les sciences à Salé, a répondu à ses interlocuteurs qu'il avait honoré tous ses engagements envers la direction des impôts et la CNSS quand il dirigeait une société privée lui appartenant. Quant à son action au ministère de la Jeunesse et des sports, celui qui était également maire de Tétouan a affirmé que les experts de son département planchaient actuellement sur les réponses qui seront adressées à la Cour des comptes. Dans de précédents rapports, les magistrats de cette cour avaient montré du doigt la gestion archaïque du ministère et pointé des dysfonctionnements financiers sur la période 2012-2016.

Au sujet des projets du ministre, Assabah précise que Rachid Talbi Alami a lancé la construction de près d'un millier de terrains de proximité en milieux urbain et rural pour une enveloppe budgétaire de 600 millions de dirhams. Des deniers mis à la disposition des directeurs provinciaux sans aucun contrôle, précise Assabah.

Pour sa part, Rachid Talbi Alami a fait des révélations choquantes sur les jeunes Marocains, qui représentent 70% de la population du pays. Ainsi, 82% d'entre eux n'exercent aucune activité, 75% ne bénéficient d’aucune couverture médicale et 1% seulement adhère à des partis politiques.

Par Moncef El Fassi
Le 15/03/2018 à 20h51