Le chef du Polisario multiplie les visites dans les localités marocaines se trouvant du côté Est du mur de défense construit par les Forces armées royales (FAR) pour sécuriser les frontières nationales. Ainsi, après Mijek, M'Hiriz, Mohamed Abdelaziz s’est rendu, hier lundi 12 octobre, à Bir Lahlou, considéré par le Polisario comme étant une «zone libérée» alors qu’il a été évacué par les FAR, au tout début des années 90, juste pour éviter toute éventuelle «friction» avec les éléments armés du Polisario et ainsi préserver l’accord de cessez-le-feu du 12 octobre 1991.
Il en ressort que la visite de Mohamed Abdelaziz à Bir Lahlou, qui coïncide avec le jour de la conclusion de l’accord de cessez-le-feu, est tout sauf une coïncidence. Le chef du Polisario fait donc exprès de violer cet accord, au nez et à la barbe de la Minurso à qui il incombe, comme son mandat l'exige, d’intervenir pour faire respecter cet accord.
Le Polisario ne peut profiter indéfiniment du silence des Nations unies et de la sagesse des Forces armées royales et continuer de se livrer à ces provocations somme toute dangereuses.