Provinces du sud: le nouveau modèle de développement mis en exergue au 9e Forum urbain mondial en Malaisie

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Le nouveau modèle de développement dans les provinces du sud du Maroc a été mis en exergue vendredi, à Kuala Lumpur (Malaisie) à l’occasion du 9e Forum urbain mondial, qui se tient du 7 au 13 février.

Le 09/02/2018 à 20h13

Présenté par la directrice de l’Agence urbaine de Laâyoune, Andour Toufa, lors d’une rencontre au pavillon marocain, ce nouveau modèle de développement des provinces du sud du Royaume vise à ériger celles-ci en un véritable modèle de développement intégré.

Andour Toufa a souligné que ce nouveau modèle de développement place le citoyen au cœur de ses priorités, notant qu’il vise le développement inclusif et la promotion culturelle, la durabilité en tant que priorité, la gestion durable des ressources naturelles, la valorisation locale des ressources et la création d’une nouvelle dynamique de développement et d’emploi à travers la promotion des initiatives du secteur privé.

Ce nouveau modèle de développement, ajoute Andour Toufa, ambitionne d'assurer le développement durable tout en améliorant l'accès et la connectivité avec les régions du sud, créer une nouvelle dynamique de développement et d’emploi fondée sur des pôles régionaux compétitifs, réaliser le développement global et la valorisation de la dimension culturelle, et mettre en œuvre une gouvernance responsable au service de la démocratie et le renforcement de la confiance.

En chiffres, explique Andour Toufa, ce sont 77 milliards de dirhams d’investissement, plus de 200 projets, un produit intérieur brut qui va doubler et plus de 120.000 opportunités de travail.

Concernant l’état d’avancement des projets, Andour Toufa a fait savoir que 14 projets ont été réalisés, dont les plus importants sont le projet du parc éolien d’Akhfennir (1,6 milliard de dirhams), le projet de renforcement de production de l’eau potable à Boujdour (123 millions de dihrams), alors que 68 projets sont en cours de réalisation dont les plus importants sont un programme industriel pour investissement de 16,8 milliards de dirhams, qui comprend une unité de stockage et de traitement pour un investissement de 4,3 milliards de dirhams (30% des travaux ), une unité de valorisation des produits du phosphate pour un investissement de 8,3 milliards de dirhams (2% des travaux), le nouveau Port (4,2 milliards de dirhams).

D’autres projets sont encore en cours de réalisation, qui concernent l’amélioration de la connectivité (la voie express Tiznit-Dakhla pour un investissement de 8,5 milliards de dirhams pour une première phase), précise la responsable marocaine, qui indique que la longueur des tronçons routiers est estimée à 580 km (dédoublement et élargissement), alors que 40 km et 120 km de dédoublement sont en cours de réalisation.

Des projets structurants verront aussi le jour, qui concernent l’eau et l’assainissement, l’encouragement du tourisme écologique, la réhabilitation urbaine, des projets à caractère culturel, sanitaire (centre d’oncologie, un centre hospitalier universitaire ), de formation (Ecole supérieure de technologie), industriel (projet de la technopole Foum El Oued), agricole (Projet d’Aménagement Hydro-Agricole de 1000 ha dans la province de Boujdour) des projets pour la protection des villes de Laâyoune, Boujdour et Smara contre les inondations (180 millions de dihrams) et des projets maritimes (Projet du nouveau port atlantique de Dakhla).

Le 09/02/2018 à 20h13