"Le RNI s'est toujours exprimé avec clarté et transparence sur son attachement sans conditions aux acquis du pays. Aziz Akhannouch n'a pas dit que les Marocains ont besoin d'être rééduqués, pas du tout, il a demandé aux Marocains de coopérer ensemble. Et de faire entendre leur voix et de prendre position à l'égard d'une minorité qui ose porter atteinte aux acquis", a affirmé, dans une déclaration, Nawal Moutawakil, membre du bureau politique du RNI.
Elle estime, au nom du RNI, que "certains esprits malveillants ont voulu créer le buzz et mal informer les citoyens à travers de fausses interprétations".
"Au RNI, a poursuivi Nawal Moutawakil, nous refusons qu'on brûle un billet de banque, qu'on détruise le passeport marocain et qu'on brûle le drapeau national, comme nous refusons les insultes et la diffamation à l'encontre de l'institution monarchique".
Selon elle, "l'éducation dont a parlé Akhannouch est celle que nous ont inculquée nos parents et l'école nationale où nous avons appris l'amour de la patrie".
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"Nous n'accepterons pas, a-t-elle martelé, qu'une minorité vienne nous défier en bafouant les règles de base de la citoyenneté".
"Akhannouch a affirmé, dans ses propos -tenus à Milan samedi devant des MRE membres du RNI- que la police et la justice accomplissent leur rôle [dans cette affaire] alors que la société doit elle aussi jouer son rôle face à ces dépassements".
Pour cette dirigeante du RNI, "l'éducation et les valeurs ne s'inculquent jamais à travers la violence et l'autoritarisme mais via un débat et un dialogue. Il s'agit là de la mission des partis politiques".
Et de conclure que "le RNI est disposé à assumer ses responsabilités et à ouvrir un débat public autour des offenses visant les Marocains". "Nous sommes convaincus que la majorité des Marocains partage nos idées. Les fondements de l'Etat sont des lignes rouges à ne pas franchir", affirme-t-elle.