Citant des sources informées, "Al Massae" avance dans son édition du mardi 8 septembre que "le mercato" des présidences commence à porter sur des montants faramineux.
Le quotidien cite, à titre d'exemple, une Commune mitoyenne de Témara où les "enveloppes" ont atteint les 200 millions de centimes et d'autres collectivités territoriales où des promesses d'octroi de villas et d'appartements ont été faites dans l'objectif de diviser les majorités qui se sont constituées à l'issue des élections communales et régionales de vendredi dernier.
"Al Massae" rapporte également que nombre de conseillers ont disparu de la circulation dans l'attente de voir tranchée l'incontournable question des présidences, de peur de succomber à l'attrait des promesses sonnantes et trébuchantes qui leur ont été faites.
Si certains élus ont également éteint leurs télephones sur instruction de leurs têtes de listes qui leur ont également imposé des sortes de résidences surveillées, d'anciens présidents de Communes ont eu recours aux services d'intermédiares spécialisés pour exposer leurs promesses généreuses aux conseillers fraîs émoulus. Lesquels pourraient ainsi bâtir des fortunes colossales vu que l'accès aux premières loges pourrait parfois ne tenir qu'à une seule voix.
Le journal avance également que l'interdiction par les partis de l'opposition de toute alliance avec le PJD ne manquera pas de provoquer l'ire de nombre de leurs conseillers de poids qui ont déja entamé des négociations en vue d'obtenir des postes de responsabilité au niveau de certaines régions.