La mise en place d’une coalition gouvernementale pour former le nouveau gouvernement tarde à voir le jour. Il n'est donc pas étonnant que ceux qui soutiennent l’alliance tripartite formée jusque-là par le parti de la Justice et du développement (PJD), le parti de l’Istiqlal (PI) et le parti du Progrès et du socialisme (PPS), montent au créneau pour faire entendre leurs voix et exercer, ce faisant, des pressions.
Ainsi, le secrétariat régional de la jeunesse du PJD dans la Région de Fès-Méknès a organisé, dimanche, une rencontre sur le thème du «Processus de transition démocratique après le scrutin du 7 octobre» avec la participation de l’ancien député du parti de la Lampe, Abdelaziz Aftati, et du leader istiqlalien, Abdallah El Bakkali.
Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui rapporte l’information dans son édition de ce mardi 6 décembre, Abdallah El Bakkali a vivement critiqué «les parties qui mettent en avant les dégâts occasionnés à tous les niveaux par le retard de la formation du gouvernement». Et de souligner que «l’expérience marocaine n’a pas encore atteint le stade de maturité politique qui fait du gouvernement une institution constitutionnelle effective qui exerce toutes ses prérogatives».
Pour sa part, Abdelaziz Aftati a émis le souhait d'un prochain gouvernement homogène, basé sur des alliances libres et loin des quotas partisans.