Le maire de Casablanca a du mal à faire l’unanimité au sujet du Plan communal de la Métropole qu’il vient de faire valider il y a quelques jours par le Conseil de la ville.
Dans son édition du vendredi 16 février, Akhbar Al Yaoum explique qu’Abdelaziz El Omari, maire PJDiste de Casablanca, devra faire face à un recours en justice contre ce Plan. Ce recours serait le fait des élus de l’opposition qui considèrent ledit plan comme étant illégal.
La publication ajoute que ce sont principalement les élus de l’Istiqlal et du PAM qui dénoncent le Plan communal, réclamant qu’il soit tout simplement retiré, remettant ainsi en cause la manière dont il a été élaboré.
Le maire a d’ailleurs reçu une correspondance de ces deux partis l’appelant à faire marche arrière sur ce programme en raison d’infractions réglementaires dans son élaboration. Mais cette correspondance est restée sans réponse, Abdelaziz El Omari ayant choisi de lui opposer une fin de non-recevoir. Et c’est pourquoi l’opposition au sein de la mairie envisage désormais de recourir à la justice.
Akhbar Al Yaoum rappelle que l’adoption de ce Plan communal s’est faite par 84 voix pour et dix contre, soulignant que ce sont principalement les élus du PAM qui l’ont rejeté pour des considérations purement procédurales et juridiques.
Selon eux, le règlement intérieur du Conseil de la ville prévoit que ce genre de feuilles de route doit d’abord être soumis aux commissions de la mairie avant sa présentation en session du Conseil, condition qui n’aurait pas été respectée.
Interrogées par le journal, des sources proches du maire expliquent, sous le sceau de l’anonymat, qu’El Omari a préféré une réunion mixte des différentes commissions et que c’est à cette occasion que le Plan aurait été discuté.
Les mêmes sources ajoutent que le règlement intérieur du Conseil de la ville autorise le maire à réunir les représentants des différentes commissions en même temps, ce qui rend légaux les projets examinés lors de telles réunions restreintes.