Les dirigeants du Parti de la justice et du développement ont évité de soulever la question du "blocage gouvernemental", lors de la session extraordinaire du Conseil national du parti qui se tenait au centre national de Maâmora, à Rabat, a constaté une journaliste de le360.
Lors de cette session, le SG du PJD, Abdelilah Benkirane, déchargé jeudi de sa mission de chef de gouvernement désigné, après avoir échoué à former le gouvernement, a prononcé un discours où il a marqué son soutien à Saâdeddine El Othmani, désigné vendredi 17 mars nouveau chef de gouvernement. A cette occasion, l'ancien chef de gouvernement a salué les qualités de son successeur, en lui promettant un soutien fort du parti pour réussir sa nouvelle mission.
Lire aussi : Vidéo. El Othmani: "J'ai été surpris par ma nomination et je vais entamer les négociations très prochainement"
A la même tribune, Mustapha Ramid, membre dirigeant au sein du PJD, a d'abord défendu le "bilan" de l'ex-chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, en passant en revue les réalisations clefs ayant marqué son mandat à la tête du gouvernement. Par la même occasion, M. Ramid, ministre de la Justice sous la mandature de Benkirane, a félicité le nouveau chef de gouvernement désigné, Saâd-Eddine El Othmani, précisant que son parti a choisi d'interagir positivement avec le communiqué du Cabinet royal. Le PJD avait, en effet, exprimé sa considération de la décision royale de nommer un nouveau chef de gouvernement, soulignant que cette décision s'inscrit dans le cadre des prérogatives constitutionnelles du souverain.