A l’origine de ce bras de fer opposant l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Moncef Belkhayat, et l’ancien président du Raja, Mohamed Boudrika, un article paru dans le quotidien Assabah rapportant des manœuvres opérées en coulisse visant à écarter Fouzi Lekjaa de la présidence de la Frmf et à le remplacer par Salim Cheikh, l’actuel DG de 2M et également membre du bureau du Club Raja de Casablanca. Selon Assabah, ces manœuvres seraient orchestrées par Moncef Belkhayat.
Belkhayat n’a pas tardé à démentir cette rumeur en affirmant à nos confrères "Lesite.info" qu’«il s’agit clairement et simplement d’un ancien président du Raja qui veut utiliser Moncef Belkhayat, Salim Cheikh, et la Fédération pour s’attaquer à Jawad Ziyat (actuel président du Raja, ndlr)».
Cet ancien président du Raja, allusion faite à Mohamed Boudrika, ajoute Belkhayat, «fait tout pour revenir depuis des mois et des mois, n’a qu’à se manifester en tant que candidat et aller à l’Assemblée générale du club, plutôt que de m’utiliser moi ou la Fédération, ou n’importe quel membre du Raja pour assouvir ses besoins et ses ambitions».
Lire aussi : Le patron de 2M, Salim Cheikh, lorgnerait la présidence de la FRMF
En réaction à ces propos, Boudrika s’étonne de voir son nom mêlé à une histoire qui ne le concerne pas. «L’article de Assabah évoque Salim Cheikh, Moncef Belkhayat et Lekjaa…je ne suis pas du tout concerné. Ce qui a été dit est faux”, a répondu Boudrika, cité par Le Site info.
Mais cela n’a pas suffi pour convaincre Belkhayat qui persiste dans ses propos: «Je confirme ce que j’ai déclaré au sujet de l’ancien patron du Raja et je lui demande d’afficher ses intentions pour la présidence lors de la prochaine assemblée générale du Raja», rapporte Lesite.info (l’un des médias dont Belkhayat est actionnaire).
La réunion, vendredi à Ouarzazate, du bureau politique du RNI dans lequel siègent Boudrika et Belkhayat, est venu donc marquer un premier signe d’apaisement dans cette course à la présidence des clubs et des fédérations à laquelle se livrent en coulisses les leaders de l'establishment politico-sportif au Maroc.