Phosphate marocain: après le Panama, la gifle de l'Uruguay au Polisario

55.000 tonnes de phosphates marocains étaient transportées par le Cherry Blossom.

55.000 tonnes de phosphates marocains étaient transportées par le Cherry Blossom. . M.L. Jacobs. MarineTraffic

Revue de presseKiosque360. Les séparatistes du Polisario, qui comptaient rééditer la manœuvre orchestrée en Afrique du Sud, viennent d’essuyer un nouveau revers. Et c’est un pays d’Amérique latine, pourtant proche des thèses du Polisario, soit l’Uruguay, qui a empêché la saisie de phosphate marocain. Un comble!

Le 04/08/2017 à 12h23

C'est un nouvel échec cuisant pour les séparatistes du Polisario qui s'échinent à nuire au Maroc et à porter préjudice à ses intérêts comme à son intégrité territoriale. En effet, leur dernière tentative de rééditer la manœuvre du Port Elizabeth, en Afrique du Sud, en interpellant la justice de l’Uruguay en vue de saisir une cargaison de phosphate marocain de 300 tonnes, s’est soldée par un revers.

Ainsi, la justice de ce pays d’Amérique latine, habituellement proche des thèses des séparatistes, a-t-elle tout simplement rejeté la requête du Polisario, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce vendredi 4 août. Et de préciser qu’il s’agit du deuxième revers essuyé, en quelques semaines, par les séparatistes. Car, au début du mois de juin, la Cour maritime du Panama avait rejeté l’action intentée par le Polisario pour bloquer le navire «Ultra Innovation», transportant du phosphate marocain en provenance de la ville de Laâyoune. 

La justice panaméenne avait jugé la requête des séparatistes infondée, déclarant qu’une Cour nationale ne saurait constituer une juridiction compétente pour se prononcer sur une affaire de politique internationale.

Il faut dire qu’au Panama ou encore en Uruguay, cette justice rendue au Maroc, qui n’agit que dans le strict respect de la légalité internationale, mettra, à coup sûr, dans l’embarras les autorités de l’Afrique du Sud qui avaient saisi une cargaison de phosphate marocain à bord d’un navire, à la demande du Polisario. Ce qui montre clairement que l’action de Pretoria a été dictée par des considérations politiques relevant, notamment, du soutien inconditionnel aux séparatistes œuvre à contrer le Maroc qui s’investit en Afrique et investit pour les Africains.

Par Mohamed Younsi
Le 04/08/2017 à 12h23