"Compte tenu des difficultés liées à la gestion des institutions pénitentiaires et aux défis de rééducation et de réinsertion des pensionnaires de ces établissements, les peines alternatives s'imposent désormais comme la solution fondamentale aux problèmes inhérents aux peines classiques privatives de liberté", a estimé, mardi à Rabat, le ministre de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid. Lors d'une journée d'étude initiée par l'Observatoire marocain des prisons, Ramid a fait savoir que "les nouvelles dispositions dans le projet du code pénal et le projet du code de la procédure pénale stipulent la mise en place de certaines mesures alternatives aux peines privatives de liberté", comme "mécanisme essentiel pour asseoir une politique pénale efficiente". Notons que le code pénal comprend des dispositions qui fixent les sanctions susceptibles d'être remplacées par des mesures alternatives, notamment le travail d'intérêt général.
Par Le360
Le 15/10/2014 à 09h56