Pédophile espagnol gracié : Ramid couvre ses arrières

Brahim Taougar le360

L'affaire du pédophile espagnol gracié à l'occasion de la fête du trône continue de faire couler beaucoup d'encre. Le ministre de la Justice décline toute responsabilité et les officiels espagnols gardent le silence.

Le 02/08/2013 à 14h24, mis à jour le 02/08/2013 à 15h23

L’affaire de l’espagnol gracié continue d’interpeller l’opinion publique d’un côté comme de l’autre du détroit. Contacté par Le360, le service de presse du ministère des Affaires étrangères à Madrid n'a pas souhaité s'exprimer sur cette grâce en disant qu'il s'agit d'une décision souveraine du Maroc.

De son côté, Mustapha Ramid, ministre de le Justice, couvre ses arrières et publie un communiqué dans lequel il soutient que "le ministère n’a aucun rapport avec la liste des détenus espagnols graciés". Dans un démenti publié sur le site du PJD, Ramid a infirmé les informations selon lesquelles son département a transmis une note sur l'espagnol au cabinet royal et que c'est l'ambassade de l'Espagne au Maroc qui a fait pression pour que nom figure dans la liste.

Le département de Ramid a tenu à affirmer que "la grâce royale est dictée par les intérêts de la nation". Le ministère a rappelé que l'espagnol condamné pour le viol de 11 enfants marocains est interdit d'entrée sur le territoire marocain.

Par Le360
Le 02/08/2013 à 14h24, mis à jour le 02/08/2013 à 15h23