Il s’est écoulé une année depuis ce vendredi 13 novembre 2020, lorsque les Forces armées royales ont coupé court aux fantasmes médiatiques algériens et ceux des cellules de l’organisation politique du Polisario. Ces dernières, pensant forcer la main au Maroc se sont attroupées, plusieurs semaines plus tôt, sur la bande frontalière entre le Maroc et la Mauritanie en coupant le passage au commerce international. En réalité, écrit le quotidien Assabah dans sa livraison du lundi 15 novembre, c’était un plan ourdi par l’Algérie entre autres manœuvres à la veille de l’adoption de la résolution annuelle, fin octobre, du Conseil de sécurité sur le Sahara.
Le Polisario, tout comme son mentor algérien, était à l’époque à mille lieues de penser que la patience du Maroc avait des limites. L’Algérie et ses protégés étaient loin d’imaginer que le Royaume pouvait faire montre d’autant de fermeté et de détermination -au point qu’ils n’en reviennent toujours pas aujourd’hui- et de libérer, avec force et sans effusion d’une goutte de sang, le passage frontalier d’El Guerguerat au commerce international.
Le Maroc a pris pleinement ses responsabilités et mis fin à une situation de banditisme et de brigandage que les séparatistes faisaient régner dans cette zone. C’était un point sans retour, et à plusieurs égards une rupture, estime le quotidien.
La sécurisation de la zone frontalière d’El Guerguerat, poursuit Assabah, n’est pas seulement une opération sécuritaire, c’est un tournant définitif. Elle a complètement changé la donne dans ce conflit, écrit le quotidien. C’est une opération qui a également permis de tirer beaucoup de choses au clair. Le Polisario s’est empressé de déclarer qu’il rompait le cessez-le-feu, brulant par la même occasion les dernières cartes de son existence même.
La décision du Polisario de passer à l’acte et de se désengager unilatéralement de l’accord de cessez-le-feu a fini par montrer combien le Front séparatiste est fragile.
Cette décision, souligne le quotidien, a montré également combien le Polisario, dont les thèses faussement révolutionnaires ne dupent plus personne, est pleinement impliqué dans le bourbier terroriste dans la zone du Sahel. Le Front ne peut plus nier que des centaines de membres des organisations terroristes qui pullulent dans cette zone ont été endoctrinées dans les mosquées des camps de Tindouf et entraînées militairement dans la zone frontalière entre l’Algérie et le Mali. Ce qui est survenu ce 13 novembre 2020 a également montré par la suite que la stupidité du régime de la «force de frappe» régionale n’a plus de limite. Et ce ne sont pas les exemples qui manquent.
L’enrôlement des enfants dans les rangs des milices armées après leur avoir fait subir un entraînement militaire en dehors des camps de Tindouf en est justement un exemple. Sa gestion de la crise du Coronavirus, qu’il a prise à la légère, qui a coûté la vie à des centaines de personnes dans les camps en est un autre. L’Algérie n’a pas pensé fournir les séquestrés de Tindouf, en pleine crise sanitaire, en médicament ni en oxygène, elle n’a, par contre, pas hésité à dépenser des milliards pour diffuser sa propagande dans les mêmes camps et déployés encore plus de forces militaires pour les encercler encore plus et les empêcher de circuler.
Depuis le 13 novembre 2020, poursuit Assabah, les camps de Tindouf sont ainsi devenus une gigantesque prison à ciel ouvert. Aucune information sur ce qui se passe à l’intérieur ne filtre et aucun journaliste n’est autorisé à y accéder. En même temps, le Polisario, pour ne pas dire l’Algérie tout court, ne cesse de pousser les jeunes, après les avoir armés, vers le dispositif de sécurité pour alimenter sa machine médiatique de guerre.
Sur le plan organisationnel, cette année aura été sans doute la plus sinistre. Le Front a perdu nombreux de ses cadres et le monde entier a découvert la réalité de sa guerre imaginaire qu’elle dit livrer depuis au Maroc.
La maladie de son chef et l’épisode de son hospitalisation en Espagne que tout le monde connaît ont montré le sinistre visage du Polisario et de son patron dont le monde entier a pu découvrir l’étendue des multiples et néanmoins abjects crimes. Pendant cette année, conclut Assabah, la guerre des clans s’est davantage intensifiée au sein de l’organisation séparatiste. Mais, pendant tout ce temps, l’argent du pétrole a continué à couler à flot. Peu souciant de la découverte de sa supercherie par le monde entier, l’Algérie continue à soutenir par tous les moyens la bande armée, réprimer les populations des camps et refuser de rendre des comptes à sa propre population sur la gestion de ses deniers.