Yassine Rhanmouni, patron de la CGEM-Souss entre 2013 et 2015, élu à la deuxième Chambre du Parlement le 2 octobre dernier, devra céder son siège. Ainsi en a décidé le Conseil constitutionnel jeudi dernier.
Les magistrats de ce Conseil, sur la base de la requête d’une candidate au même scrutin, ont reproché à Yassine Rhanmouni l’usage du mot «Soussiya» comme symbole pour sa liste de SAP (Sans appartenance politique) lors de la course aux deux sièges réservés aux régions du Sud au titre du collège des organisations professionnelles.
Les juges du Conseil constitutionnel ont estimé que le mot «Soussiya» a des connotations ethniques et régionalistes, ce qui va à l’encontre de l’esprit de la loi suprême, mais aussi de la loi sur les partis politiques.
De ce fait, des élections partielles pour pourvoir à ce siège désormais vacant devront être tenues dans les semaines à venir comme le stipule la loi.
Mohamed Daidaâ, lui, a perdu son siège sur décision du même Conseil pour avoir changé d’appartenance syndicale (FDT) et s'être présentésous les couleurs d’un autre syndicat.