Parlement: la majorité défend son bilan et appelle à une session extraordinaire

Mohand Laensar a rendu visite à Abdelilah Benkirane, accompagné de Saïd Ameskane.

Mohand Laensar a rendu visite à Abdelilah Benkirane, accompagné de Saïd Ameskane. . Le360

Revue de presseKiosque360. Les partis de la majorité ont décidé de défendre ensemble le bilan du gouvernement et comptent appeler à une session extraordinaire du Parlement pour valider certains projets de loi en instance. Mais, l’opposition s’y oppose.

Le 27/08/2016 à 04h48

Les partis politiques composant l’actuelle majorité gouvernementale, à savoir le Parti de la justice et de développement (PJD), le Rassemblement national des indépendants (RNI), le Mouvement populaire (MP) et le Parti du progrès et du socialisme (PPS), ont décidé d’organiser une rencontre commune pour présenter et défendre le bilan du gouvernement dont le mandat touche à sa fin.

Cette information a été confirmée au quotidien Akhbar Al Youm, qui rapporte l’information dans son édition de ce week-end des 27 et 28 août, par Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS, et Wadie Benabdallah, vice-président de la Chambre des représentants.

La présentation de ce bilan, précise le quotidien, s’effectuera au travers des interventions des ministres, en plus de la distribution des documents déjà préparés par le ministère de la Communication. De même, poursuit la publication, les partis de la majorité ont décidé d’appeler à une session extraordinaire du Parlement en vue d’approuver certains projets de loi, notamment le projet de loi organique sur la langue amazighe.

Cependant, l’opposition est montée au créneau pour s’y opposer. Dans une déclaration au quotidien, Abdeltif Wahbi, député du Parti authenticité et modernité (PAM) et vice-président de la Chambre des représentants a souligné qu’il n’y a aucune nécessité à appeler à une session extraordinaire du Parlement.

Et de préciser que des projets de loi, notamment le projet de loi organique sur l’Amazigh, exigent «un consensus politique et un débat sociétal», rejetant l’idée d’approbation de lois auxquelles s’oppose la société.

Enfin, le quotidien précise que le grand défi que la majorité devra relever réside dans la présence de ses députés puisque certains sont occupés par la campagne électorale, alors que d’autres, n’ayant pas obtenu l’accréditation de se présenter, préfèreraient s’abstenir.

Par Mohamed Younsi
Le 27/08/2016 à 04h48