Parlement: Echanges musclés entre El Ouafa et l'opposition

Mohamed El Ouafa face aux députés révoltés par ses propos. . Le360

L'ambiance est surchauffée au Parlement. Un échange violent entre un député UC et Mohamed El Ouafa, ministre chargé de la Gouvernance, a obligé le 4e vice-président du Parlement, Abdellatif Ouahbi, à lever la séance.

Le 20/05/2014 à 15h53

Une question orale posée par le député UC, Yassine Radi, au ministre chargé de la Gouvernance, Mohamed EL Ouafa, sur la Caisse de compensation, a été derrière un échange de violences verbales entre députés d'une part et entre des parlementaires et le ministre d'autre part. Mohamed El Ouafa a conseillé sur un ton sarcastique au jeune député UC, qui se trouve être le fils de Driss Radi (UC), de réviser les théories économiques. Des propos auxquels a rétorqué le député, en affirmant qu'il n'a besoin de recevoir de leçons de personne, tout en lançant un défi au ministre qui serait incapable, selon lui, de vivre avec le SMIG pour unique ressource.

Abdelaziz Aftati, député du PJD, a pris ensuite la parole. Il a commencé son discours par une phrase incendiaire : "malheureusement, certains sont nés avec une cuillère d'or dans la bouche". Interrompu, il a repris la parole avec plus de virulence et continué violemment en lançant de graves accusations contre "ceux qui ont dans la bouche des centaines d'hectares de forêts et qui n'ont pas le droit de parler. Ainsi que ceux qui ont géré la période de 1981 et 1984 (faisant allusion aux accusations portées par certaines parties contre le député du Gharb Driss Radi et père du jeune député Yassine Radi et à l'ajustement structurel). Un grand brouhaha s'en est suivi. La réponse de Mohamed El Ouafa n'était pas pour arranger les choses: "que ceux qui ont de l'argent partagent leurs fortunes avec ceux qui n'ont en pas". Suite à quoi les députés de l'opposition ont commencé à se retirer avant que Abdellatif Ouahbi (PAM), président de la séance, ne soit obligé de la lever pour 5 minutes lesquelles se sont prolongées plus d'une demie-heure.

Par Fatima Moho
Le 20/05/2014 à 15h53