Comme il fallait s’y attendre, la crise au sein du PAM ne fait que s’enfler après la tenue de son Conseil nationale dimanche 22 octobre, durant lequel aucune décision n’a été prise quant à la démission de son secrétaire général, Ilyas El Omari.
Ali Belhaj, l'un des fondateurs du parti, fait partie de ceux qui ont été déçus de l’issue de ce conseil. Dans un post publié sur sa page Facebook, il dénonce même la volte-face d’Ilyas EL Omari qui, selon lui, a déclaré en plein conseil national qu’il restait secrétaire général alors qu’il avait présenté sa démission en août dernier. «Comment qualifier cela? Pathétique, comique si ce n'était tragique», écrit Ali Belhaj. Et d’ajouter: «Un si beau projet pour lequel j'ai sacrifié mon propre parti, détourné par un clan qui ne comprend même pas ce que veut dire le mot éthique».
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Ali Belhaj ne mâche pas ses mots et parle même d’un «hold up» en totale contradiction avec le discours du roi.
Ali Belhaj n’est pas le seul à déplorer ce retournement, d’autres figures du parti semblant partager son avis. Ceci laisse présager une crise plus profonde encore dans ce parti classé pourtant deuxième aux dernières législatives.