PAM: la guerre de succession fait rage

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Revue de presseKiosque360. Le Parti Authenticité et Modernité (PAM), qui a perdu son secrétaire général suite à la démission d’Ilyas El Omari, a ajourné la réunion de son Bureau politique pour éviter d’éventuelles tensions entre ses leaders.

Le 21/08/2017 à 21h10

Le Parti Authenticité et Modernité (PAM) nage toujours en eaux troubles. En effet, depuis la démission de son secrétaire général, Ilyas El Omari, après seulement dix-huit mois aux commandes du Tracteur, le parti n’a pas encore communiqué sur la conduite à tenir pour élire un successeur au président de la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima.Bien plus, la réunion du Bureau politique, qui devait se tenir après le départ d’El Omari, a été ajournée.

Les sources du quotidien Assabah, qui rapporte l’information dans son édition de ce mardi 22 août, affirment en effet que la direction du parti a opté pour le report de cette réunion afin d'éviter les tensions et tiraillements entre certains membres influents, qui désirent prendre les commandes du Tracteur.A ce propos, les mêmes sources précisent que des contacts auraient été pris et des campagnes déjà entamées dans les coulisses, chaque leader tentant de se positionner en vue de partir favori pour succéder à Ilyas El Omari.

Dans ce sillage, des voix font circuler le nom de Ahmed Akhchichen, ancien ministre de l’Education nationale et actuel président du conseil de la Région de Marrakech-Safi. Des membres du parti le considèrent, en effet, comme «l’homme de la situation».De même, affirment les mêmes sources, on évoque le nom de l’avocat Abdellatif Ouahbi, qui a contribué à l’édifice de la législation et s'est souvent montré très critique à l’égard du gouvernement.L’actuel président de la Chambre des conseillers, Hakim Benchemmach, est également cité dans cette course aux commandes du Tracteur, de même que Hassan Benaddi, ancien secrétaire général du PAM, et Habib Belkouche, qui remplace temporairement Ilyas El Omari à la tête du parti.

La gent féminine est également présente dans cette course. Ainsi, ajoute le journal, Fatima Ezzehra Mansouri, ancien maire de Marrakech, et Milouda Hazib, qui s’est distinguée à la tête du groupe parlementaire du parti, pourraient briguer ce poste de secrétaire général. Autant dire que le parti est entré dans une zone de turbulences, alors même que le conseil national, qui doit valider la démission d’IlYas El Omari, ne se réunira qu’en octobre prochain.

Par Mohamed Younsi
Le 21/08/2017 à 21h10