PAM: la démission d’El Omari pèse sur le prochain conseil national

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Revue de presseKiosque 360. Vraisemblablement, le secrétaire général du PAM, Ilyas El Omari, ne veut pas lâcher les commandes du Tracteur. Sa démission du poste, qui demeure non effective, divise le parti. La prochaine session du conseil national s’annonce houleuse.

Le 14/04/2018 à 09h05

Le Parti authenticité et modernité (PAM) est toujours en pleine dégringolade. Il n’est au cœur de l’actualité qu’en raison des manœuvres orchestrées par ceux qui détiennent les commandes du Tracteur.

Dans ce registre, la démission d’Ilyas El Omari de son poste de secrétaire général, en août dernier, continue de diviser le parti. Cette démission, vraie ou fausse, devait être à l’ordre du jour d’une session extraordinaire du conseil national qui n’a jamais eu lieu. De même, elle ne sera pas débattue lors de la prochaine session ordinaire du parlement du parti, prévue le 21 avril. Ce qui a provoqué la colère de plusieurs membres de cette instance, la deuxième après le congrès national, en termes d’importance et de poids politique, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du week-end des 14 et 15 avril.

Les sources du quotidien affirment que l’actuel secrétaire général aurait exercé des pressions sur la commission chargée d’établir l’ordre du jour de la prochaine session ordinaire du conseil national pour ne pas inclure le point concernant la fameuse démission. Et de préciser que cette manœuvre a provoqué la colère de nombreux membres du parlement du PAM, qui ont annoncé leur boycott de ce prochain rendez-vous. Ils dénoncent cette «mascarade» qui ternit l’image du parti et celle de l’action politique, font remarquer les mêmes sources.

D’ailleurs, la sphère des mécontents ne cesse de s’élargir, amplifiant la crainte de voir le parti sans base électorale dans les différentes régions. Ce malaise s’aggrave à cause d’une «scission», non déclarée, entre un courant d’arrivistes qui maintiennent et encouragent ce statut quo et le clan des compétences marginalisées. Et c’est d’ailleurs le premier courant qui tire profit de cette anarchie.

Par Mohamed Younsi
Le 14/04/2018 à 09h05