Le Polisario a tenté d’instrumentaliser la projection des forces marocaines au-delà du mur de sécurité, à des fins de propagande anti-marocaine. Il s’est à tout le moins ramassé, cette opération, effectuée depuis dimanche dernier pour nettoyer cette région frontalière avec la Mauritanie devenue une plaque tournante de toutes sortes de trafics, ne constituant nullement une «violation de l’accord de cessez-le-feu» conclu avec le Polisario le 15 octobre 1991, a précisé le secrétariat général de l’ONU.
Lors d’un point de presse hier jeudi 18 août, le porte-parole du SG de l’ONU, le Pakistanais Farhan Haq, a tordu le cou aux allégations colportées dans une lettre du chef du front séparatiste à Ban Ki-moon selon lesquelles cette opération constituait une présumée «violation» dudit accord de cessez-le-feu, voire une «agression militaire de l’occupant marocain à l’encontre du peuple sahraoui» !
Circulez, il n’y a rien à voir. "La Minurso a déployé les 16 et 17 août des moyens terrestres et aériens pour enquêter sur des accusations de violation dans la partie sud-ouest du Sahara occidental près de la Mauritanie (…) la Minurso n’a pas détecté de présence militaire ou d’équipements militaires" mais seulement des "véhicules civils passant par le mur" de défense, a en effet indiqué le porte-parole du SG de l’ONU, Farhan Haq.
L’enquête de l’ONU abonde ainsi dans le même sens de la version présentée par le ministère marocain de l’Intérieur. Dans un communiqué, ce dernier a affirmé que l’opération menée par des forces de sécurité, en collaboration avec les services des douanes, était destinée à enrayer l’activité de contrebande qui sévit dans une région devenue un terreau propice à toutes sortes de trafics (voitures volées, armes, cigarettes de contrebandes, etc).
Cette opération, a encore indiqué le communiqué du ministère de l’Intérieur, a permis le démantèlement de "trois points de rassemblement de carrosseries de voitures et de camions d’occasion".
Mais ce n’est pas de cet œil que l’a vu le Polisario, qui est allé jusqu’à inventer des "incidents de tirs" qui auraient émaillé cette opération et prétendre qu’il y a même eu deux morts !
Parallèlement à cette campagne d’intox, la presse algérienne à la solde des galonnés du Département du renseignement et de la sécurité, DRS, est montée sur ses grands chevaux estimant que le Polisario "ne pouvait rester sans réagir" à cette intervention sécuritaire menée qui plus est dans une région relevant de la souveraineté marocaine mais que le front séparatiste considère mensongèrement comme étant une "zone libérée" !