"Le Sahara marocain est, en effet, la seule question qui continue de faire l’objet de discussions et d’une résolution par la 4e Commission, alors que le Conseil de sécurité en est saisit depuis 1988", a expliqué l’Ambassadeur Hilale, dans une déclaration devant cette Commission relevant de l'Assemblée générale des Nations unies.
Il a, dans ce cadre, qualifié d’"anachronique" ce double examen de la question du Sahara marocain, en ce sens qu’il "viole l’article 12 de la charte de l’ONU qui stipule que 'tant que le Conseil de Sécurité remplit à l’égard d’un différend ou d’une situation quelconque, les fonctions qui lui sont attribuées par la Charte, l’Assemblée générale ne doit faire aucune recommandation sur ce différend ou cette situation".
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"L’objectif des pères fondateurs de notre organisation à travers cet article est triple: Prévenir une situation où deux Organes onusiens se saisissent d’une même question, éviter l’adoption de décisions contradictoires, comme c’est le cas actuellement avec la résolution de la 4e Commission sur le Sahara marocain et celle du Conseil de sécurité sur le processus politique, garantir la prépondérance et prééminence du Conseil de sécurité, qui est la source du droit international et qui demeure le principal organe onusien en charge du maintien de la paix et de la sécurité internationales".
C’est pourquoi, a développé l’Ambassadeur Hilale, le Maroc ne cessera jamais d’appeler à la dessaisine de la question du Sahara marocain par la 4e Commission afin de garantir la sérénité et l’atmosphère appropriée pour la relance du processus politique, sous les auspices du Conseil de sécurité.