"Finis la rente et les abus. Bienvenue à la rigueur, à la transparence et à la bonne gouvernance", lance Omar Ballafrej, élu du quartier Agdal de Rabat sur la liste du PSU, lundi soir lors de la discussion pour adoption du cahier des charges.
Le cahier des charges instaure un système de notation de 100 points auquel doit systématiquement répondre toute association aspirant à la subvention annuelle. Et une comptabilité est désormais exigée. Une commission de sélection et une autre chargée du suivi du financement sont mises en place pour accompagner les projets des associations.
En outre, le cahier des charges impose désormais une domiciliation. L'Association doit avoir obligatoirement un local bien identifié. Cette mesure vise à barrer la route aux associations écrans et aux ONG qui reçoivent de l'aide de l'Etat, en agissant parfois clandestinement dans des maisons échappant à tout contrôle.
A noter que la municipalité de Rabat, dominée par le PJD, attribue un budget annuel de 10 millions DH au profit de quelques 8.000 associations œuvrant dans différents champs d'activités.