Il est quasi certain que Mohamed Hassad ne sera pas le prochain secrétaire général du Mouvement populaire. C’est en tout cas ce qui est ressorti du Conseil national du parti, tenu le week-end dernier à Bouznika.
L’amendement de l’article 50 des statuts du parti, qui devait donner accès à une éventuelle candidature de l'ancien ministre de l'Education nationale et qui figurait bel et bien à l’ordre du jour, n’a même pas été abordé. Ledit article stipule que «pour qu’un candidat se présente au secrétariat général, il doit passer au moins un mandat au sein du Bureau politique». Condition que ne remplit pas Mohamed Hassad, ayant rejoint récemment le MP.
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L’abandon de l’amendement de l’article 50 signifie que l’idée de porter Hassad à la tête du Mouvement populaire a été abandonnée. En cause, selon de nombreux observateurs, la disgrâce dont le concerné a fait l'objet. On s'en souvient, il avait été limogé par le roi Mohammed VI suite aux dysfonctionnements enregistrés dans la mise en application des projets entrant dans le cadre du programme «Al Hoceima Manarat Al Moutawassit».
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L’éviction de Hassad ouvre la voie à Mohamed Moubdii et Mohamed Ouzzine pour briguer le poste de SG du parti. Ce sera à l'occasion du prochain congrès prévu en septembre prochain. Ces derniers auraient déjà entamé leur tour de chauffe auprès des militants du parti. Des rumeurs circulent au sein de cette formation disant qu'un consensus autour du successeur de Laenser devrait être trouvé d'ici là, les militants du MP n'ayant pas pour habitude d'aller à des congrès en rangs dispersés.