Une nouvelle défaite, mais celle-là encore plus retentissante. Celle que vient d’essuyer le «prince rouge» dans son inlassable et néanmoins inutile «guérilla» contre son propre pays. Moulay Hicham, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est le «mauvais perdant des retrouvailles franco-marocaines», titre le prestigieux magazine français L’Express, dans son édition du 31 au 1er février. Le fameux auteur de la théorie «révolutionniste », qu’il avait troquée contre la théorie «évolutionniste» après l’échec retentissant du «printemps marocain» qu’il avait promis, du haut de sa prophétie à deux balles, à son propre pays, peut mesurer maintenant l’étendue de son pari perdant. D’autant plus perdant que le Maroc vient de remporter une victoire indéniable dans son bras de fer avec l’actuel exécutif français. «Le Maroc et la France sont parvenus à un accord sur l’amendement à la convention d’entraide judiciaire », conformément au vœu des autorités marocaines, souligne l’Express, en se félicitant du «rétablissement de la coopération juridique et judiciaire entre les deux pays mettant ainsi un terme à une brouille diplomatique qui a duré près d’un an». «L’axe Paris-Rabat est ainsi rétabli», salue le magazine, en soulignant que le dégel des relations franco-marocaines a été reçu « avec satisfaction » par les chancelleries occidentales, d’autant plus que la normalisation s’est faite avec « le partenaire le plus solide de l’Europe au sud de la Méditerranée ». «Un partenaire dont le besoin avait été d’ailleurs si cruellement ressenti dans la triste conjoncture sécuritaire que vit actuellement le Vieux Continent face à la menace jihadiste».
Récapitulons : victoire du Maroc puisque le royaume vient d’obtenir un amendement à l’accord d’entraide judiciaire avec la France mais cette victoire sous-tend un autre triomphe traduit, comme le relève l’Express, par « une reconnaissance éclatante du rôle exemplaire joué par le renseignement marocain dans la lutte contre le terrorisme international qui ne connaît plus de frontières ».
Les déboires du «prince rouge»
« Alors que la France s’était perdue à imaginer d’improbables alliances de circonstance au Maghreb en alternative au Maroc pour tenter de résoudre ses difficiles équations stratégiques au Sahel, le prince Moulay Hicham avait joué de sa petite partition pour mener une sourde guérilla contre les intérêts de son propre pays auprès de milieux médiatiques parisiens, poussant ses pions sous les feux de la rampe jusqu’à la nausée. Il avait ainsi trouvé des partisans zélés à ses thèses conspirationnistes pour donner un écho surréaliste à une brochette de dissidents à la petite semaine », martèle l’Express. « Il s’était jeté à corps perdu dans le soutien d’individus en quête de gloriole, tel un mauvais marionnettiste donnant du crédit à un boxeur en mal de rente financière ou à un ancien militaire qui fait depuis des années de l’agit-prop sa raison unique d’exister sur les réseaux sociaux ». Voilà, c’est dit et il est aisé de deviner qui sont ces pions utilisés par le « prince » auto-banni. En effet, il s’agit de ce champion du racket toutes catégories confondues, ce Zakaria Moumni de sinistre réputation, et du fameux capitaine Adib qui n’en a raté aucune pour distiller, sur les réseaux virtuels, son venin sur le pays qui lui a donné le jour, ce qui vaut à l’un comme à l’autre ce titre peu reluisant de «traîtres à la Nation». Mais laissons de côté ces pions, qui ne sont que la « voix » du maître-chanteur Moulay Hicham. «Il faut dire que le prince auto-banni de sa patrie avait tout tenté depuis la parution sans succès de son brûlot contre le Maroc et ses institutions tant il rêvait sous cape d'entraîner son propre pays dans la farandole des pays minés par l'instabiité née des soubresauts arabes et de la recrudescence du djihadisme qui étend sa menace jusqu'au coeur de l'Europe », explique l’Express. «C'est dans ce contexte qu'il faut comprendre sa rage qui l'a poussé à griffonner dans sa luxueuse suite de l'hôtel Ritz de Madrid une missive à l'endroit du roi du Maroc dans laquelle il a, encore une fois, imaginé un énième scénario de mauvais polar pour se donner un rôle victimaire que personne ne prend plus au sérieux», analyse le magazine.
Le « prince» des manigances à deux balles
«Déçu de constater que la raison l'avait emporté dans les relations diplomatiques entre Paris et Rabat et que la parenthèse de froid entre les deux capitales avait été conclue par une reconnaissance de la France du rôle essentiel de l'entraide sécuritaire avec le royaume, Moulay Hicham a voulu par ce geste desespéré affubler le secrétaire particulier du roi d'une initiative impensable, celle, soit-disant, de le contraindre à contenir ses ouailles à vouloir encore une fois polluer la reprise du climat serein entre la France et le Maroc», dévoile l’Express, qui relève là encore une énième « vaine tentative ». «La mauvaise lettre qu'il a diffusé sur le réseau Twitter, mimant en cela les barbouzes algériens qui diffusent de faux documents sur la Toile dans le même esprit revanchard, a pour seul mérite de prouver encore une fois que le prince fait de la manipulation sa marque de fabrique. Sa lettre est aussi un terrible aveu de ses turpitudes car il y reconnaît implicitement qu'il a toujours été derrière ceux qui, durant toute cette année de malentendus, ont alimenté les attaques perfides contre le Maroc au coeur des rédactions parisiennes et au sein des officines droit-de-l'hommistes dont on connaît désormais les agendas cachés».
Faux intello, vrai massacre de la langue française !
"Le texte du prince est tellement bourré de fautes d'orthographe et de syntaxe qu'il prouve, encore une fois, que son auteur (...) ne maîtrise pas bien le français et que par conséquent il est incapable d'écrire tout seul un livre " s'est tout de suite gaussé la presse marocaine, jetant davantage le discrédit sur un prince " intellectuel " que l'on sait bardé de diplômes indus et qui s'attaque en désespoir de cause au secrétaire particulier du roi à qui pourtant il n'a eu de cesse de quémander le soutien pour assainir sa situation financière au Maroc minée par tant d'affaires hasardeuses. Mais passons, car il y a encore plus grave. «Esseulé à Madrid, là où justement il avait convié autour de lui quelques rares soutiens anti-marocains connus pour leur proximité avec Alger et avec les séparatistes du Polisario à l'instar du journaliste Ignacio Cembrero, le prince Moulay Hicham a encore une fois cédé à la tentation de vouloir brouiller les cartes. Il lui a manqué un bon conseil - à défaut d'un nègre pour lui corriger ses coquilles- pour le dissuader de ne pas commettre un nouvel impair. Le constat est bien triste : force est de constater que dans le maigre entourage du prince aigri, il ne se trouve plus personne pour le protéger de lui-même». Plus personne pour le croire. Triste.