L’absence de Mohamed Abdelaziz risque de se prolonger encore plus après ce qui s’est passé, ce vendredi 3 avril, au camp dit «Smara», qui abrite les travaux du présumé "7ème congrès de l'Union nationale de la femme sahraouie». «Se présentant au micro pour annoncer l’ouverture de cette activité, en présence d’activistes algériennes et espagnoles, il a été violemment pris à partie par une poignée de jeunes en colère. Et sans l’intervention de ses gardes du corps, la scène aurait pu tourner au vinaigre», ont raconté des témoins oculaires aux sources du LE360.
A remarquer que les sorties publiques de Mohamed Abdelaziz se font très rares, pour ne pas dire inexistantes, depuis l’annonce de son hospitalisation tour à tour à Cuba et en Italie pour un cancer du poumon. Mais aussi, et surtout, depuis la sortie du rapport accablant de l’Office européen de lutte contre la fraude (OLF), faisant état de détournements par les pontes du Polisario et de l’Algérie des aides humanitaires destinées à la population sahraouie séquestrée.