"Nous en savons assez pour dire qu'il s'agit d'un acte de terreur et de haine", a déclaré Barack Obama qui est intervenu, en ce sanglant dimanche 12 juin, en direct de la Maison Blanche pour dénoncer la plus meurtrière des fusillades qu’aient connue les Etats-Unis.
"Aucun acte de terreur et de haine ne peut changer qui nous sommes", a-t-il ajouté.
Ce terrible attentat intervient à un moment où, d’ailleurs, les dicours d’intolérance se font de plus en plus enflammés, notamment à la faveur de la campagne présidentielle. Et Donald Trump de profiter de cette tuerie pour dire à quel point il avait raison de parler de «terrorisme islamique radical», allant jusqu’à demander la démission de Barack Obama au cas où celui-ci continuerait de refuser d'user de cette expression à laquelle le président, par peur de la stigmatisation, n’accepte pas de recourir.
Barack Obama a confirmé que le FBI avait ouvert une enquête pour terrorisme et a demandé à ce que les drapeaux soient mis en berne sur tous les bâtiments fédéraux.
Le tireur à l’origine de ce massacre, Omar Seddique Mateen, citoyen américain d'origine afghane âgé de 29 ans, a été tué lors d’un échange de tirs avec les forces de police. Il est soupçonné d’avoir prêté allégeance à Daech.