Un an après la date prévue pour son lancement, le bus électrique de Marrakech tarde toujours à voir le jour, malgré la promesse faite par Mohamed Larbi Belcaïd, maire de la ville, rapporte le quotidien arabophone Al Akhbar dans son édition de jeudi 27 juillet.
Le président du Conseil de la ville de Marrakech qui, rappelons-le, est d’obédience islamiste, avait en effet annoncé l’arrivée du bus électrique pour le mois d’avril, avant de reporter une nouvelle fois sa naissance à septembre 2017.
Les travaux d’équipement de ces bus électriques ont été retardés à cause du chantier de la plateforme énergétique, qui a pris beaucoup plus de temps que prévu.
Larbi Belcaïd avait d'ailleurs expliqué, lors d'une conférence de presse en mai dernier, à Marrakech, que l’entreprise chinoise chargée de l’équipement électrique du bus avait disparu de la circulation après s’être engagée à livrer des bus de 24 mètres de long. L’entreprise chinoise s’était par la suite excusée, avant de livrer des véhicules de 12 mètres. On comprend la déception du Conseil de la ville en découvrant ces minibus.
