Marrakech: La maire Mansouri garde la main et un œil sur les marchés publics

Brahim Taougar - Le360

Revue de presseKiosque360. La maire de Marrakech a confié à ses collègues du RNI la gestion des secteurs vitaux et a gardé, pour elle, les marchés publics et les autorisations économiques. Deux secteurs qui avaient conduit son prédécesseur, Larbi Belcaid, devant la justice pour dilapidation des deniers publics.

Le 06/10/2021 à 21h20

La maire de Marrakech, Fatima Zahra Mansouri, a annoncé la liste des délégations sectorielles accordées à ses dix vice-présidents au niveau du conseil communal de la ville.

Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du jeudi 7 octobre, que la présidente du conseil communal a décidé de gérer, elle même, les secteurs des marchés publics et des autorisations économiques. Deux secteurs qui avaient provoqué un grand scandale lors du mandat de l’ex-maire islamiste, Mohamed Larbi Belcaid accusé, en compagnie de son adjoint, de dilapidation de la somme de 280 millions de dirhams.

Les secteurs des travaux publics des sports, des marchés de gros, de l’urbanisme, de l’hygiène, des affaires sociales, de l’Agence de développement des recettes, des sociétés de développement local et les affaires juridiques ont été confiés respectivement à Mohamed El Idrissi (PAM), Abdallah Fejjalil (RNI), Abdelaziz Boussaid (Istiqlal), Tarek Hinnich (PAM), Khadija Bouhrachi (RNI), Atika Boucetta (PI), Achraf Berrazzouk(PAM), Kamal Majid (UC) et Zoubida Lamchammar (USFP).

Le quotidien Al Akhbar rapporte que Fatima Zahra Mansouri a délégué ses pouvoirs à ses collègues du RNI dans des secteurs vitaux comme le développement des recettes, les travaux municipaux et les grands travaux. Lesquels secteurs avaient fait couler beaucoup d’encre lors du mandat de son prédécesseur Mohamed Larbi Belcaid. Elle a, par ailleurs, confié le secteur des biens communaux à l’ex-président de l’arrondissement de Menara, le PJDiste Mohammed Toufla.

L’entrée de ce dernier en tant que vice-président de la maire a soulevé un tollé de critiques à cause de la débâcle de son parti aux dernières élections. C’est ce qui a poussé Fatima Zahra Mnasouri à le charger d’un secteur moins important que celui de l’urbanisme dont il avait la charge lors du mandat du précèdent conseil dirigé par les islamistes.

Par Hassan Benadad
Le 06/10/2021 à 21h20