Ce jeudi 19 avril, Rabat a abrité une importante réunion entre, d’une part, Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération, Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, ainsi que Mbarka Bouaida, secrétaire d'Etat à la Pêche maritime et, d’autre part, l’ambassadrice et chef de la délégation de l’Union européenne au Maroc, Claudia Wiedey.
Selon Al Ahdath Al Maghribia, dans sa livraison du 20 avril, Aziz Akhannouch a affirmé que cette rencontre intervient 24 heures seulement avant le démarrage, ce vendredi à Rabat, de négociations-clés entre le Maroc et l’Union européenne en vue du renouvellement du protocole de partenariat en matière de pêche maritime.
Dans une déclaration aux médias à la sortie de cette réunion, Nasser Bourita a précisé que le futur accord de pêche Maroc-UE s’inscrit en droite ligne de tous les accords qui ont été régulièrement signés en la matière depuis maintenant trois décennies. Le premier accord de pêche entre les deux parties remonte en effet à 1988. Les négociations Maroc-UE sont donc une «vieille tradition», surtout dans le domaine de la pêche qui constitue un axe stratégique dans le partenariat entre le Royaume et les «27», a précisé Bourita.
Ce partenariat stratégique et historique est d’autant plus solide, que resteront vaines toutes les tentatives actuelles, judiciaires ou autres, visant à parasiter le renouvellement de l’accord de pêche qui lie le Maroc à l’Union européenne en s’en prenant à l’intégrité territoriale du royaume. Et ce pour la simple raison que le partenaire européen sait pertinemment que le Maroc ne signera jamais un accord qui ne respecte pas ses constantes, a précisé le ministre des Affaires étrangères.
Pour sa part, ajoute Al Ahdath, Aziz Akhannouch a déclaré que les trente dernières années de coopération en matière de pêche entre le Maroc et l’UE ont été particulièrement profitables pour les deux partenaires. Le ministre de la Pêche maritime a reconnu que le Maroc, grâce au soutien de l’UE, a réussi à structurer et à moderniser son secteur de la pêche grâce aux importants investissements qui y ont été injectés par Bruxelles.
Sans préjuger des résultats des négociations sur le renouvellement de l’accord de pêche qui débutent ce vendredi à Rabat, Akhannouch a assuré que les négociateurs marocains n’accepteront aucune distinction entre nord et sud du Maroc, et resteront intransigeants sur cette ligne rouge qui ne doit souffrir aucun dépassement.