Le PJD semble vouloir tourner, au plus vite, la page et oublier la polémique suscitée, en son sein, par la signature de la déclaration tripartite Maroc-USA-Israël par Saâd-Eddine El Othmani. En atteste le report, sine die, de la session extraordinaire du Conseil national qui était prévue initialement ce dimanche 27 décembre avec, à l’ordre du jour, l’évolution de la cause nationale et de la cause palestinienne.
Dans un communiqué adressé aux membres de cette instance par son président, Driss El Azami El Idrissi, il est écrit que cette session a été reportée à une date ultérieure, sans aucune autre forme de précision.
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La convocation de cette session, pour rappel, a été décidée juste après la réunion, le 23 décembre, du Secrétariat général du parti. A l’issue de cette dernière réunion, la direction du parti islamiste a affirmé soutenir Saâd-Eddine El Othmani tout en appelant à l’unité derrière le roi Mohammed VI.
Les dirigeants avaient également salué la sortie de Abdelilah Benkirane, l’ancien chef de gouvernement et ex-SG du parti, qui, lors d’un live sur sa page Facebook, a dénoncé les critiques visant le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, en lien avec la signature de la déclaration conjointe entre le Maroc, les Etats-Unis et Israël.
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«Le temps n’est pas celui des querelles intestines. L’intérêt général de la Nation doit primer avant toute autre considération partisane», a affirmé Abdelilah Benkirane, appelant les membres du parti de la Lampe à garder le calme et à s’unir derrière le Roi Mohammed VI.
