Marche Verte: la feuille de route royale

Photo de la visite du roi Mohammed VI en 2006 à Laâyoune.

Photo de la visite du roi Mohammed VI en 2006 à Laâyoune. . dr

Revue de presseKiosque360. Le roi Mohammed VI est attendu ce vendredi à Laâyoune, première étape d’une tournée qui le conduirait à Guelmim, Dakhla et Tarfaya. Feuille de route d’une tournée qui fera date.

Le 04/11/2015 à 00h03

Les provinces du sud se sont parées de leurs plus beaux atours pour accueillir le roi Mohammed VI qui est attendu vendredi 6 novembre à Laâyoune, première étape d’une tournée royale tant attendue au Sahara marocain. «La visite du roi Mohammed VI pourrait durer deux semaines», annonce “Akhbar Al Yaoum”, dans son édition de ce mercredi 4 novembre.

La première étape de cette tournée sera réservée à la capitale du Sahara marocain, Laâyoune, à partir de laquelle le souverain adressera un discours très attendu à la Nation, à l’occasion du quarantième anniversaire de la Marche Verte, indique “Akhbar Al Yaoum”. Des projets d’envergure seront lancés par le roi au bénéfice des compatriotes des provinces sahariennes.

Selon la même source, le roi Mohammed VI donnera le coup d’envoi des travaux de construction de l’autoroute qui reliera Tiznit à Laâyoune sur 500 kilomètres. Par la même occasion, le souverain présidera le lancement des travaux de renforcement et d’élargissement de la route reliant Laâyoune à Dakhla.

«L’enveloppe qui sera allouée aux deux projets s’élève à plus de 8 milliards de dirhams», dévoile le quotidien qui annonce également le lancement à Tarfaya de la plus grande station de production d’électricité éolienne en Afrique (300 mégawatts).

«La visite royale au Sahara marocain intervient alors que les négociations pour trouver une solution politique au conflit restent bloquées», constate Akhbar Al Yaoum. Un blocage dû à la position contreproductive de la partie adverse, qui continue de se cramponner à des thèses éculées et, par-dessus tout, irréalistes et irréalisables.

Le Maroc ne peut évidemment accepter ce blocage voulu par Alger et veut avancer dans la mise en œuvre de son plan pour une régionalisation avancée au profit du Sahara, dernière ligne droite avant la mise en application de son initiative pour octroyer un statut d’autonomie à ses provinces sahariennes.

Par Ziad Alami
Le 04/11/2015 à 00h03