Majorité gouvernementale: le spectre d’un remaniement plane sur la rentrée

Réunion de la majorité gouvernementale présidée par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, le mardi 22 février 2022.

Réunion de la majorité gouvernementale présidée par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, le mardi 22 février 2022. . DR

Revue de presseKiosque360. La majorité gouvernementale demeure à la merci des conflits qui divisent les groupes parlementaires des partis qui la composent. Ainsi, le risque d'un remaniement ministériel plane sur la rentrée politique et parlementaire. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 10/08/2022 à 19h01

La majorité gouvernementale traverse une zone de turbulences en raison des conflits qui marquent les groupes parlementaires et leur rendement au niveau de l’Hémicycle. La critique systématique du gouvernement par des parlementaires de la majorité gouvernementale ravive également les tensions au sein du bloc gouvernemental.

Ainsi, le scénario d’un remaniement gouvernemental à la prochaine rentrée politique et parlementaire se dessine, fait remarquer le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 11 août. Et de préciser que «des informations ayant fuité lors d’une cérémonie funéraire à Casablanca laissent entendre que ce remaniement se fera probablement à la rentrée».

L’allusion, indique la même source, a également été faite à «l’Union constitutionnelle (UC), qui pourrait rallier la majorité gouvernementale». Et d’ajouter que le rendement du parti du Cheval plaide en sa faveur pour rejoindre le gouvernement.

Alors que la majorité gouvernementale vacille, poursuit Assabah, le parti de l’Istiqlal (PI) traverse également une zone de turbulences. Le retour de Noureddine Mediane à la Chambre des représentants, après la récupération de son siège dans la circonscription électorale d’Al Hoceima, ne serait pas du goût de certains députés de la Balance. Le député d’Al Hoceima s’accroche à la présidence du groupe parlementaire du parti, alors que certains Istiqlaliens tentent de l’écarter afin de confier les commandes du groupe à un autre député.

Les deux clans, Baraka et Ouled Errachid, n’auraient pas enterré la hache de guerre et chaque camp tente de mettre la main sur les appareils organisationnels du parti. A ce propos, fait savoir le quotidien, le retour en force de Noureddine Mediane au Parlement pourrait faire pencher la balance en faveur du clan de Nizar Baraka.

Cet état de fait, conclut Assabah, se répercute sur l’action de la majorité gouvernementale qui n’échappe pas aux feux des critiques des députés. 

Par Mohamed Younsi
Le 10/08/2022 à 19h01