Le wali de la région de Rabat-Salé-Kenitra a validé la démission d’Asmaa Rhlalou de la présidence du conseil de la commune de Rabat tout en annonçant la dissolution du bureau de la mairie. Le wali a, en outre, fixé la période allant du 16 au 20 mars 2024 comme délai pour déposer les candidatures pour l’élection du successeur de la maire, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du week-end (16 et 17 mars).
La maire de la capitale a dû quitter ses fonctions à la suite d’une série de crises qui ont ébranlé le conseil depuis sa nomination le 8 septembre 2021. En ce qui concerne les procédures en vigueur, le wali a fixé plusieurs conditions légales. Dans le détail, le candidat doit être à la tête de la liste avec laquelle son parti s’est présenté aux dernières élections communales. Le candidat au poste de maire doit, en outre, appartenir à l’un des cinq partis qui ont obtenu le plus grand nombre de sièges.
Le wali a également exigé, conformément aux dispositions de la loi organique relatives aux collectivités territoriales, que le candidat soit parrainé par son parti. Les partis de la majorité au conseil de la ville ont convenu que la fonction revienne à un élu du RNI.
Des sources du groupe des conseillers du parti dans la majorité ont indiqué que la direction du RNI a informé l’Istiqlal et le PAM de sa décision de garder la présidence du conseil de la commune. La direction du RNI a ainsi coupé la route à toutes les spéculations faisant état du parrainage des candidats du PI et du PAM ainsi que la possibilité de l’adhésion de l’USFP à la majorité en contrepartie de la présentation de l’un de ses conseillers à la candidature à la tête de la mairie.
Le quotidien Al Akhbar souligne que les conseillers communaux du RNI avaient tenu une réunion de coordination au domicile du président de l’arrondissement de Souissi, Adil Al Atrassi, où ils avaient discuté de la personne qui pourrait succéder à Asmaa Rhlalou. Ils ont convenu de s’aligner sur le choix de la direction du parti qui désignera le conseiller parrainé pour briguer le poste de président du conseil de la commune.
Des sources indiquent que les noms des candidats qui circulent ne sont pas définitifs et que la direction du parti pourrait designer quelqu’un qui ne figure pas dans cette liste, tout comme elle pourrait parrainer l’un d’eux.