«De cette façon, le contrôle frontalier se ferait au passage avec le Maroc» et non dans le port, a expliqué Juan González-Barba dans des déclarations aux médias, qui a prévenu qu'il s'agssait là «d'une question d'une énorme importance qui requiert le consensus maximal tant dans la ville qu'entre les forces politiques nationales».
Les évènements survenus à Sebta en mai dernier, à savoir l’assaut de 12.000 Marocains ayant accédé à la ville de manière illégale, ont conduit l'exécutif central à envisager de franchir cette «étape», a-t-il dit.
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Lors de sa déclaration, le responsable espagnol a mis sur la table la possibilité de demander à l'UE l'entrée de la ville autonome dans l'Union douanière européenne et les conditions d'actualisation et de réforme de son régime économique et fiscal spécial (REF).
Toutefois, le secrétaire d'Etat a tenu à préciser que «cela ne signifie pas que l'Espagne renonce à ce que la prospérité de Sebta puisse être liée à celle du territoire marocain le plus proche, la Wilaya de Tétouan, comme elle veut le faire avec Gibraltar et ses environs».