Les réfugiés syriens bloqués sur la frontière algéro-marocaine lancent un appel au roi Mohammed VI

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Revue de presseKiosque360. Depuis plus d’un mois, une cinquantaine de réfugiés syriens reste bloquée à la frontière algéro-marocaine, près de la ville de Figuig, dans des conditions de vie déplorables. Ils viennent de lancer un appel au roi Mohammed VI.

Le 22/05/2017 à 21h09

Le drame humanitaire que les autorités algériennes espéraient déclencher en guidant une cinquantaine de réfugiés syriens vers les frontières marocaines, au niveau de la ville de Figuig, risque de se produire. En effet, depuis plus d’un mois, ces réfugiés syriens, dont des femmes, des enfants vulnérables et des personnes âgées souffrant de difficultés motrices, vivent dans des conditions déplorables.

Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui rapporte l’information dans son édition de ce mardi 23 mai, les habitants de la ville essaient tant bien que mal de porter assistance à ces personnes qui passent la nuit à la belle étoile et vivent le jour sous un soleil ardent.

Dans une déclaration au quotidien arabophone, Abou Iyyad, réfugié faisant partie de ce groupe de 41 Syriens, l'a confirmé. Il a affirmé que les habitants de la ville de Figuig étaient très généreux à leur égard et que malgré leurs faibles moyens, ils leur offraient nourriture et soutien.

«Je remercie les habitants de cette région et tout le peuple marocain pour leur générosité et leur hospitalité, et je sollicite la bienveillance du roi Mohammed VI pour nous sauver de cette situation dramatique», a lancé ce réfugié syrien qui parle au nom de tout le groupe.

Depuis leur arrivée sur les lieux, suite à leur expulsion d’Algérie, ces réfugiés syriens ne vivent ou, plutôt, ne survivent que grâce à la solidarité des habitants de la région. L’Algérie qui a créé cette situation n’assume pas sa responsabilité politique et morale et guette un drame humanitaire à exploiter comme à l’accoutumée pour nuire à l’image du Maroc. Les autorités algériennes cherchent à générer un flux migratoire massif et incontrôlable vers le royaume.

Par Mohamed Younsi
Le 22/05/2017 à 21h09