Les provocations de l'Algérie continuent

DR

Revue de presseKiosque360. Le régime algérien revient à la charge en multipliant les provocations envers le Maroc.

Le 14/02/2014 à 23h43

Les relations tendues entre le Maroc et l'Algérie reviennent au-devant de l'actualité. Al Ahdath Al Maghribiya, daté du 15 février, révèle que des coups de feu ont été tirés par des militaires algériens, mercredi dernier, sur des habitations dans le douar de Chrarga sur la ligne frontalière au niveau de la commune rurale Bni Khaled dans la région d'Oujda. Toujours selon la même source, ces militaires ont tiré sur des ouvriers qui étaient en train de réaliser un chantier routier devant relier la région de Kerbouz à Aleb en Algérie. Cet incident a provoqué la colère et l'indignation de la population limitrophe qui s'inquiète du comportement régulier et irresponsable de l'armée algérienne.Sahara, l'Algérie fait pression sur la Tunisie

Dans un tout autre registre, Akhbar Al Yaoum avance que le Maroc et l'Algérie se livrent à une guerre froide sur le terrain tunisien. Le journal, qui cite des sources bien informées, fait savoir que le régime algérien se mobilise pour convaincre la Tunisie de revoir sa position "neutre" dans le dossier du Sahara marocain. Pour atteindre cet objectif, l'Algérie met en avant notamment des arguments économiques, notamment le fait que la Tunisie peut accueillir jusqu'à 2 millions de touristes algériens par an, croit savoir le journal.

Dans tous les pays en développement, les garde-frontières commettent certains abus et dépassements dus surtout à la sensibilité de ces zones (immigration clandestine, trafic de drogue ....). Mais de là à ce que des tirs ciblent des populations, cela relève d'un crime auquel les autorités algériennes doivent répondre. Quant à la question de la Tunisie, ce pays a, depuis le déclenchement de ce conflit artificiel par l'Algérie, strictement respecté sa neutralité. Et cette neutralité dérange l'Algérie. Le succès de la récente visite du premier ministre tunisien, Mehdi Jomâa, au Maroc, prouve que la Tunisie ne prête pas une oreille attentive aux officiels algériens.

Par Abir Al Maghribi
Le 14/02/2014 à 23h43