Le programme des Assises s’étale sur deux jours et comprend, en plus de la séance d’ouverture et celle de clôture, deux séances plénières, l’une consacrée au partage du diagnostic global et l’autre aux questions à caractère transversal, en l’occurrence la gouvernance, le ciblage et le financement.
Il est prévu aussi des ateliers parallèles dédiés aux thématiques spécifiques.
Ces premières assises interviennent alors qu'a été créée une commission interministérielle ayant pour mission de piloter la réforme de la protection sociale au Maroc sous l’autorité du chef du gouvernement.
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Saâd-Eddine El Othmani vient de lancer une étude d’envergure sur le diagnostic exhaustif du système actuel et l’exploration des pistes de sa réforme.
Il faut rappeler que dans son discours du Trône du 29 juillet 2018, le roi Mohammed VI avait invité "le gouvernement et tous les acteurs concernés à entreprendre une restructuration globale et profonde des programmes et des politiques nationales d'appui et de protection sociale".
Au Maroc, les systèmes de protection sociale souffrent de plusieurs lacunes mais ils offrent un taux de couverture médicale effectif de 61% (35% par le biais de l'AMO et 26% par le RAMED), un taux jugé plutôt satisfaisant par l'Organisation internationale du travail (OIT) par rapport à 60% au Brésil, 50% au Mexique, 67% en Argentine, 36% en Egypte et 19% en Inde.