Les jeunes s’intéressent de plus en plus à la politique, mais pas aux partis

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Revue de presseKiosque360. Bien que les jeunes Marocains affichent clairement leur insatisfaction des partis politiques, ils s’intéressent de plus en plus à la politique. C’est ce que révèle une récente étude de l’Institut Prometheus pour la démocratie et les droits humains. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 30/09/2022 à 19h22

Sur les 7,5 millions de voix recensées après le dépouillement des urnes lors des élections locales, provinciales, régionales et législatives du 8 septembre 2021, pas moins de 2,7 millions de voix étaient exprimées par les jeunes. Une masse électorale qui avait fait la différence lors de ce rendez-vous électoral.

D’ailleurs, «ils étaient plus de 4,8 millions de jeunes à s’inscrire sur les listes électorales bien avant l’opération électorale», indiquent les résultats d’une étude de terrain réalisée par l’Institut Prometheus. 

«Ce nombre, qui s’élevait à 2,3 millions en mars 2021, a bondi en peu de temps à plus de 4,8 millions en juillet de la même année», rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end du 1er au 2 octobre.

Cette étude de terrain, qui a concerné des jeunes âgés de 18 à 34 ans, a révélé que «86% des jeunes ne sont pas satisfaits des partis politiques», mais s’intéressent à la politique. Cette insatisfaction est également mise en évidence par la statistique montrant que «47% des jeunes Marocains ne font pas totalement confiance aux partis politiques, tandis que 26% ont affirmé qu'ils ne s'intéressent pas du tout à la politique», a fait savoir le chercheur Mustapha Yahyaoui, lors de la présentation des résultats de cette étude de terrain, ajoutant que «3 jeunes inscrits sur les listes électorales sur 5 ont exprimé leur voix» lors des dernières élections.

L’étude de l’Institut Prometheus, réalisée sur «la sécurité humaine pour les jeunes Marocains», a ainsi montré que «les dernières élections ont constitué un carrefour dans l’intérêt des jeunes pour la politique et la chose électorale».

Par Mohamed Younsi
Le 30/09/2022 à 19h22