Les enseignants déterrent la hache de guerre contre Hassad

Mohamed Hassad, ministre de l'Education nationale

Mohamed Hassad, ministre de l'Education nationale . DR

Revue de presseKiosque360. Mohammed Hassad risque de passer un été très chaud, à en croire les syndicats des enseignants. Ces derniers promettent une série de manifestations et de sit-in pour faire entendre leurs voix sur plusieurs dossiers dans lesquels ils s’estiment lésés par les décisions de Hassad.

Le 17/07/2017 à 13h14

Le ministère de l'Éducation nationale doit faire face à la colère des enseignants. Selon Akhbar Al Yaoum dans son édition du lundi 17 juillet, un élan de colère et d’indignation a secoué le département dirigé par Mohammed Hassad, les décisions prises par ce dernier et sa façon de gérer le secteur. Les enseignants ont donc décidé de faire face aux décisions de Hassad par une série de marches nationales ponctuées par plusieurs sit-in devant le siège du ministère. La représentation syndicale des professeurs docteurs a décidé de mener un sit-in ouvert, devant le département de Hassad la semaine prochaine, suivi d’une manifestation devant le siège du secrétariat d’État chargé de l’Enseignement supérieur, en protestation contre ce qu’ils ont appelé des «mesurettes» et des actions qui consacrent la mauvaise foi et la procrastination dans leur dossier.

L’instance syndicale a dénoncé, dans un communiqué, l’exclusion systématique et a appelé à nouveau le gouvernement et le ministère de tutelle à faire passer le statut des docteurs travaillant au ministère à celui d’enseignant-chercheur pour que ces diplômés puissent investir leur expérience et leur compétence dans la recherche scientifique à travers un concours interne à l’image de ce qu’il avait été fait auparavant. Abdelali El Khaldi, le vice-président de l’instance syndicale, insiste sur l’importance du changement de cadre légal les concernant en rappelant avoir accordé la priorité à l’intérêt général en reportant leur manifestation à l’après-période des examens, mais promet une escalade des manifestations si le ministère ne répond pas favorablement à leurs revendications.

En relation avec ce sujet, le journal Al Akhbar explique, dans son édition de début de semaine, que le mouvement de mobilité lancé par Hassad continue de provoquer des remous au sein du corps enseignant. La branche syndicale des enseignants relevant de la CDT a envoyé une correspondance à Hassad pour dénoncer l’exclusion des syndicats les plus représentatifs ainsi que le rétropédalage du ministère en ce qui concerne le dossier de la mobilité. 

Par Fayza Senhaji
Le 17/07/2017 à 13h14