"Les autorités marocaines sont toujours en attente de la réponse à la lettre du Chef du gouvernement, de la part du destinataire saisi. Les autorités marocaines attendent toujours, aussi, les preuves scientifiques probantes qu’elles ont demandées", a déclaré à la MAP, Hasna Tribak.
Au niveau de la forme, la lettre de la directrice régionale ne répond pas à la correspondance du Chef du gouvernement, a précisé Tribak, relevant que la directrice régionale "n’en est ni le destinataire, ni le niveau auquel le Chef du gouvernement s’est adressé". Elle a tenu à rappeler que le Chef du gouvernement avait saisi la secrétaire générale par intérim de l’organisation, et non pas sa directrice du bureau régional MENA. "De même, il s’est adressé au siège à l’organisation à Londres, et non pas au bureau régional à Tunis", a-t-elle ajouté.
Au niveau du fond, a poursuivi Tribak, la lettre "se contente de rabâcher les mêmes allégations légères et accusations gratuites contenues dans le rapport, sans apporter de preuves scientifiques ou d’arguments objectifs".