L’ancien conseiller de Barack Obama, le général James Jones, a levé le voile sur des différences de points de vue au sein de l’administration US, notamment entre le département d’Etat qui avait sorti le rapport sur les droits humains, d’une part, et le Secrétariat d’Etat à la sûreté nationale, de l’autre, fait savoir le quotidien Assabah, dans son édition de ce jeudi 26 mai Jones, très proche de la candidate démocrate aux prochaines présidentielles américaines, Hillary Clinton, a expliqué, mardi, sur les colonnes du quotidien «The Hill», que l’alliance maroco-américaine, qui a souvent rencontré des moments difficiles, est toujours engagée pour la consolidation des valeurs du dialogue et la mise en place d’une démarche prônant la vérification des informations douteuses, allusion faite au rapport des droits humains élaboré par le département d’Etat. Le général, qui devrait s’installer de nouveau à la Maison Blanche au cas où Clinton remporterait les élections présidentielles, a ajouté que l’alliance entre Rabat et Washington restait forte et à même de faire avancer le dossier des droits humains, en prenant en considération le développement socio-économique du royaume, rapporte Assabah. Et d'ajouter que les Etats-Unis ont reconnu les erreurs commises dans le rapport du Département d’Etat, soulignant, dans la foulée, l’existence d’un problème au niveau de l’ordre chronologique des événements rapportés.Par ailleurs, l’ancien ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri, a indiqué que le royaume avait réalisé des avancées, depuis déjà deux décennies, non pour faire plaisir à l’administration américaine, mais pour préserver la dignité des citoyens marocains, conclut le journal.
Par Mustapha Nouri
Le 25/05/2016 à 19h58