Législatives 2016: des députés refusent de rendre leurs téléphones professionnels et voitures de fonction

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Revue de presseKiosque360. A quelques jours de la fin de leur mandat (7 octobre prochain), des députés refusent de rendre leurs téléphones professionnels et voitures de fonction. Ces équipements seraient utilisés pour les besoins de la campagne électorale.

Le 23/09/2016 à 19h02

Des parlementaires, candidats aux prochaines législatives, refusent de rendre leurs voitures de fonction et leurs téléphones professionnels à la veille des élections. Alors que leur mandat touche presque à sa fin, ils s’obstinent à garder aussi bien les téléphones portables que les tablettes qui leur avaient été remis pour les besoins de leur fonction au sein du Parlement.

C’est ce que rapporte le quotidien Al Akhbar, dans son édition de ce week-end des 24et 25 septembre. Pis encore, la quasi-majorité des membres du Bureau de la Chambre des représentants refuse de rendre les voitures de fonction. D’ailleurs, certains parlementaires continuent d’utiliser ces véhicules à la veille du démarrage de la campagne électorale.

D’après le journal arabophone, c’est Rachid Taleb Alami, président de la Chambre des représentants, qui avait décidé d’équiper les parlementaires de smartphones et tablettes afin de les encourager à assister aux séances de l’Hémicycle. Ces téléphones portables garantissaient la gratuité des appels téléphoniques alors que les tablettes proposaient diverses applications qui permettaient de suivre les activités parlementaires.

Cette transactioon a coûté 1,4 million de dirhams à l'Etat puisque le Parlement avait acquis 700 smartphones dernière génération, tout en assurant les frais d’abonnement.

Par ailleurs, Al Akhbar avance que la Direction de la Chambre des représentants a décidé de contacter l’ensemble des parlementaires afin de leur demander de rendre tout équipement précédemment remis pour des besoins professionnels.

Et ce n’est pas tout! La Chambre basse du Parlement devrait également contacter la compagnie télécoms, partenaire de l’Hémicycle, pour suspendre les lignes téléphoniques des parlementaires afin que les Smartphones professionnels ne soient pas utilisés dans le cadre de la campagne électorale.

Par Mouna Qacimi
Le 23/09/2016 à 19h02