Deux cargaisons d’armes viennent de traverser la frontière-est algérienne en provenance du sud libyen, révèlent des sources à Le360. Fruit d’une transaction entre un ex-officier supérieur du défunt colonel Mouammar Kadhafi et deux hauts responsables militaires du Polisario, en l’occurrence Sidi Ahmed Al Batal, ancien «ministre sahraoui de la Défense», et Grigaou Biadillah, patron du «département du renseignement sahraoui», ces deux cargaisons font actuellement route vers les camps de Tindouf, où ils seront mis à la disposition de la soi-disant «armée sahraouie», expliquent nos sources. Evoquant des témoins oculaires, nos sources ajoutent que ces deux cargaisons, acheminées à bord de deux poids lourds, sous haute surveillance de l’armée algérienne, se trouvent actuellement au niveau de Hassi Messaoud, gisement pétrolier situé à la wilaya d’Ouargla, est-algérien.
Les ex-officiers du défunt Kadhafi pointés du doigtS’agissant de la partie libyenne ayant contracté cette opération de vente, nos sources évoquent un ex-officier supérieur de l’armée de Mouammar Kadhafi qui occupait, sous le défunt règne du guide de la «révolution libyenne», le poste de patron du haut-commandement militaire de la zone sud libyenne. Avec cette nouvelle transaction, il apparaît à l’évidence que le Polisario continue de s’approvisionner en armes auprès des ex-officiers du défunt colonel Kadhafi dont une grande partie s’est convertie à l’activité terroriste, en représailles contre la révolte populaire libyenne qui a causé la chute de l’ex-satrape de Tripoli. Autre révélation, le fameux Département algérien du renseignement et de la sécurité, DRS, continue de fournir un appui militaire à la soi-disant «armée sahraouie» du Polisario. Pour rappel, le chef de la bande séparatiste, Mohamed Abdelaziz, a supervisé, début décembre, des manœuvres militaires destinées à simuler des tentatives d’incursion à travers le mur de défense marocain, en prévision d’une éventuelle «reprise des armes» contre l’armée marocaine.