Le PJD est toujours en campagne !

Brahim Taougar le360

Au Parlement comme dans toutes les tribunes, le parti à la tête du gouvernement est toujours en mode promo'.

Le 06/06/2013 à 23h11, mis à jour le 06/06/2013 à 23h16

Cette semaine, La Vie Eco taille un costard au PJD. Dans sa dernière livraison datée de ce vendredi 7 juin, l’hebdomadaire économique constate que le chef de file du gouvernement "prépare une OPA sur la société civile". Un chiffre pour s’en rendre compte : selon le journal, "sur un peu plus de 90.000 associations qui existent au Maroc, les associations islamistes représentent près du tiers". Et de préciser que "grâce à ses associations, notamment le MUR, le PJD est en campagne électorale à longueur d’année". Et ce n’est pas l’opposition qui dira le contraire !

On apprend sur les colonnes de L’Economiste de ce vendredi que "les partis d’opposition ont toujours été agacés par les séances mensuelles de Abdelilah Benkirane qui exploitait ces tribunes pour faire campagne pour son parti". L’opposition cherche à lui barrer la route, relève le quotidien économique, en amendant le règlement intérieur de la Chambre des représentants.

Une sacrée machineRéussiront-ils à introduire leurs amendements ? La mission s’annonce difficile. En attendant, La Vie Eco n’hésite pas à parler d’une "machine PJD qui se déploie à tous les niveaux". Et le Parlement n’est qu’une tribune parmi tant d’autres. L’hebdo, qui donne la parole à plusieurs observateurs et spécialistes, estime que le parti à la tête de l’Exécutif "prépare le terrain pour un raz-de-marée islamiste". De quoi faire réfléchir les acteurs politiques, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition.

Aujourd’hui, le PJD cherche par tous les moyens de gagner des points auprès de son électorat même si son bilan à la tête du gouvernement laisse à désirer à tous les niveaux. Le parti de la lampe continue à jouer à fond la carte de la victimisation en imputant la faute aux poches de résistance. Si un tel discours peut trouver un écho favorable au sein des associations, il n’en demeure pas moins que les Marocains ne sont plus dupes. Les partis politiques sont notés sur la base des actions et non pas des intentions.

Par Le360
Le 06/06/2013 à 23h11, mis à jour le 06/06/2013 à 23h16