Cité par le quotidien Assabah dans son édition de ce mardi 29 septembre, un dirigeant istiqlalien a estimé que Hassad avait commis une faute "monumentale" en mettant en doute le patriotisme du secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, rappelant que même Driss Basri, l’homme fort à l’époque de feu Hassan II, ne s’était jamais "abaissé à ce niveau". Aussi, alors qu’il recevait des dizaines de plaintes de la part de partis politiques au sujet des élections, il n’avait jamais accusé un quelconque leader de faire chanter l’Etat, a-t-il souligné.
Et le dirigeant istiqlalien de préciser que la conversation téléphonique entre Chabat et Hassad, le 4 septembre, ne peut en aucun cas être comparée à celle qu’avait eue Abderrazak Afilal avec Driss Basri lors d’une campagne électorale. L’ex-ministre de l’Intérieur n’avait pas réagi de la même façon que Hassad. De plus, il s’agit là du premier scrutin communal et régional après l’adoption de la constitution de 2011, a déploré ce responsable partisan, toujours cité par la publication.
A en croire ce dirigeant istiqlalien, le parti de Allal El Fassi se prépare à réagir aux accusations de Hassad en dévoilant les "falsifications" qui ont entaché le scrutin du 4 septembre pour en faire une journée noire dans l’histoire politique nationale.
Pour rappel, le comité exécutif du PI a qualifié de "très graves" les "déclarations attribuées par certains médias au ministre de l’Intérieur", et réclame des "éclaircissements" au gouvernement et au ministre Mohamed Hassad.A noter que le ministre de l’Intérieur n’a à aucun moment publié de communiqué ou fait de communication officielle sur ce qui se limite, pour l’heure, à des informations rapportées par la presse.