Le nouvel ambassadeur du Maroc à Alger traité d'"anti-algérien"

Lahcen Abdelkhalek, ambassadeur du Maroc en Algérie.

Lahcen Abdelkhalek, ambassadeur du Maroc en Algérie. . DR

Après Abdellah Belkziz, qualifié d’ «ambassadeur délateur», c’est au tour de son successeur, Lahcen Abdelkhalek, de prêter le flanc aux piques venimeuses de la presse algérienne, lui imputant l’accusation d’être «anti-algérien». Rien que cela?

Le 03/10/2016 à 14h31

A peine la tempête haineuse autour d’Abdellah Belkziz s’est-elle calmée qu’une autre se soulève autour de son successeur Lahcen Abdelkhalek, nommé nouvel ambassadeur du royaume du Maroc en Algérie. Sauf que cette fois, la haine naturellement inféodée à nos confrères algériens prend des proportions hallucinantes. Après avoir traité l’ambassadeur partant de «délateur», entre autres épithètes qu’on se garde de rappeler tellement elles puent la haine, ils usent aujourd’hui de «superlatifs» à l’encontre de Hassan Abdelkhalek, «réputé être très hostile envers l’Algérie»!

Paraît-il, l’ancien rédacteur en chef du quotidien «Al Alam», n’aurait pas dû appartenir au parti de l’Istiqlal. «Alger est visiblement gênée par ce diplomate encombrant dont le parti revendique ouvertement l’annexion d’une partie importante de l’ouest algérien (Tindouf) considéré à tort comme faisant partie de leur Sahara oriental», indique «Algérie Focus».

Vous avez bien lu: «annexion d’une partie importante de l’ouest algérien» alors qu’il s’agit d’une revendication territoriale marocaine légitime sur ce territoire qui a été indûment tronqué du Maroc par la France, en représailles contre l’aide substantielle qui a été fournie par le royaume à l’Algérie pour se libérer du joug du colonialisme.

Mais passons, car nos confrères algériens aiment faire dans l’amalgame des genres, pour ne pas dire dans le daltonisme politique. Contrairement à ce que nos confrères croient ou veulent faire croire, il apparaît à l’évidence que Hassan Abdelkhalek est l’ambassadeur non d’un parti, l’Istiqlal ou autre, mais du royaume du Maroc. Mais ce n’est pas de cet oeil lucide que le voit une certaine presse «devenue «marocophobe» à merci, au point de déverser, chaque jour que le bon Dieu fait, des tombereaux de haines à l’encontre des Marocains.

Une haine que nos confrères, en véritables souffleurs sur les braises, pour ne pas parler de leurs commanditaires, tapis dans le Club capitonné des Pins, à Alger, veulent aujourd’hui féroce, notamment après que le royaume a saisi officiellement la commission de l’Union africaine pour reconquérir sa place naturelle au sein de l’Union africaine.

De quoi cette haine est-elle donc le nom? Une question qu'il faut désormais soumettre à la psychanalyse, si tant est qu'elle puisse nous édifier sur le "cas" très préoccupant d'un voisin devenu très "malade" du Maroc.

Par Ziad Alami
Le 03/10/2016 à 14h31