Les îles Fidji ont été choisis pour présider la COP23 car ils représentent fortement les petits pays insulaires menacés par les changements climatiques, et leur répercussion sur la hausse du niveau des mers.
Bonn est le siège du bureau de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), dont dépend la COP.
Les îles Fidji ont exhorté le président américain Donald Trump à ne pas renoncer aux accords de Paris et de Marrakech (COP21 et COP22) contre le réchauffement climatique.
Dans son allocution devant des dizaines de représentants gouvernementaux, de délégués d'ONG internationales, d'experts, Salaheddine Mezouar, président de la COP22, a eu une "pensée émue pour les victimes des terribles catastrophes qui ont endeuillé cette année, des Caraïbes aux États-Unis en passant par de nombreux pays". "Ceci, a-t-il affirmé, nous rappelle, encore une fois, l'urgence d'agir".
L'ancien chef de la diplomatie marocaine a rappelé à cette occasion le discours prononcé par le roi Mohammed VI en ouverture de la COP22. Le souverain avait en effet souligné "l'urgence d'agir", estimant que "le coût de l'attentisme et le manquement à l'impératif d'affronter le changement climatique et ses effets, auront des conséquences graves".
Pour rappel, les travaux de la COP22 étaient articulés autour de quatre axes: le soutien financier aux pays du sud, l'octroi par les pays avancés de 100 milliards de dollars d'ici 2020, la recherche de l'innovation dans le domaine du climat et la mobilisation de tous les acteurs non gouvernementaux.
"Le Maroc reprend aujourd'hui sa place en tant que partie au sein de sa famille africaine, de ses autres groupes et de la communauté globale", a affirmé Salaheddine Mezour. "Au-delà d'une obligation de moyens, nous avons une obligation de résultat, celle d'atteindre l'objectif d'être "bien en deçà de deux degrés Celsius", a exhorté le président de la COP22.