Le rapport accompagnant cette loi réaffirme également, de manière claire, la constance de la position de Washington en soutien au processus mené sous l’égide des Nations Unies en faveur d’une solution politique de compromis au différend régional autour du Sahara marocain.
Il relève à cet effet l’importance de se conformer aux paramètres des résolutions du Conseil de sécurité qui consacrent la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie en tant que solution crédible, sérieuse et réaliste à ce conflit artificiel.
Cette même position vient d’être réaffirmée, le 8 mars 2022, dans le communiqué conjoint ayant sanctionné le Dialogue stratégique Maroc-Etats-Unis, coprésidé par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et la Secrétaire d’Etat adjointe américaine, Wendy Sherman.
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Cette année encore, le texte de loi constitue un échec cuisant pour les adversaires du Royaume, qui ont vainement tenté d’introduire des dispositions laissant croire à une quelconque distinction entre le Maroc et son Sahara ou visant à remettre en question le consulat américain à Dakhla. Aucun de leurs ajouts malintentionnés n’a été retenu.
La nouvelle loi de finances américaine consacre ainsi, de nouveau, la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris ses Provinces du Sud.