63 ans se sont écoulés depuis la création des Forces armées royales, le 14 mai 1956. Le Maroc qui venait tout juste d’obtenir son indépendance, s’est depuis doté d’un rempart inexpugnable qui a annihilé toutes les visées extérieures, notamment à la frontière sud-est du royaume où les manoeuvres ennemies ont toutes été mises en échec par nos vaillantes armées royales, dans leurs composantes terre, air et mer.
L’occasion pour le peuple de se remémorer les glorieuses épopées écrites avec le sang de nos valeureux soldats, de la Guerre des sables (1963) aux batailles d’Amgala I et II (1976), en passant par le Sinaï et le Golan (Guerre du Kippour d’octobre 1973).
Bouclier du peuple et de la patrie, les FAR se sont aussi illustrées par leur remarquable engagement en faveur de la paix et de la stabilité internationales. Le Maroc compte, en effet, plusieurs contingents parmi les principales missions déployées par l’ONU à travers le monde: Kfor au Kosovo (1999 jusqu’à aujourd’hui), Minusca en République centrafricaine, Monusco (république démocratique du Congo)…
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Sur ordre du Roi, Chef suprême et Chef d'état-major général des Forces armées royales, nos soldats ont effectué aussi plusieurs missions humanitaires dans les territoires palestiniens occupés, précisément dans la bande de Gaza, où un hôpital chirurgico-médical de campagne offre toujours ses prestations, au même titre qu'en Jordanie, dans le camp "Zaâtari" où un contingent de médecins des FAR continue de fournir des soins aux réfugiés syriens.
FAR, préparer la guerre pour obtenir la paixSi les FAR ont bénéficié d'une attention particulière de la part de feux les roi Mohammed V (fondateur) et Hassan II (bâtisseur), force est de constater que le travail de modernisation a été accompli sous le roi Mohammed VI. A preuve, les importantes acquisitions militaires réalisées ces dix dernières années (24 chasseurs F16 acquis en 2013, 25 nouveaux F16 de type Viper tout juste commandés, 250 chars Abrams réceptionnés dernièrement, idem pour les frégates multimissions, dont la Fremm Mohammed VI...).
Et ce n'est pas tout. Le Maroc s'est doté depuis 2017 de deux satellites de reconnaissance civile et militaire, ce qui lui a permis d'entrer ainsi de plain-pied dans le seclect club des puissances spatiales internationales. Il s'agit en effet de Mohammed VI-A, un satellite espion qui a déjà fait d'excellentes preuves dans la reconnaissance et la transmission des activités du polisario dans la zone tampon. Il s'agit aussi de Mohammed VI-B, celui-là à vocation plutôt civile, dont la cartographie et le cadastre, l'identifcation des zones sinistrées...
En somme, un saut qualitatif effectué par les FAR, qui lui vaut de figurer aujourd'hui parmi les cinquante plus puissantes armées du monde.