L'ambassadrice de Suède au Maroc démonte les mensonges du Polisario

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Revue de presseKiosque360. Erika Ferrer, l’ambassadrice de Suède à Rabat, dément catégoriquement les allégations mensongères du Polisario qui a prétendu que le Parlement suédois tiendrait, ce jeudi, une session consacrée à la situation dans le Sahara, et ce à la demande des députés suédois.

Le 21/03/2018 à 20h04

«Il n’y aura pas de session du Parlement suédois consacrée à la situation dans le Sahara ou autour de ses ressources». C’est ainsi qu’a répliqué l’ambassadrice de Suède à Rabat, Erika Ferrer, aux allégations mensongères véhiculées par le Polisario via des médias qui lui sont proches, même en Suède. Ces médias, manipulés par les commanditaires du Polisario, notamment l’Algérie, avaient annoncé que le Parlement de Suède tiendrait une session pour débattre de la situation dans le Sahara et des ressources dans la région.

Dans une déclaration au quotidien Akhbar Al Yaoum, qui rapporte cette information dans son édition de ce jeudi 22 mars, la diplomate suédoise a ainsi catégoriquement démenti les supputations des séparatistes du Polisario. Ce faisant, Erika Ferrer a confirmé les dires de la ministre des Affaires étrangères de son pays. En effet, au cours de la semaine dernière, la cheffe de la diplomatie suédoise avait posté, sur le réseau social Twitter, un message faisant savoir que la Suède soutenait toujours les efforts des Nations Unies et de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Horst Köhler, en vue de trouver une solution politique au conflit artificiel autour du Sahara.

Autant dire que le polisario cumule les gifles que lui valent des manœuvres orchestrées pour brouiller les pistes, au moment où les projecteurs sont braqués sur le Conseil de sécurité, à l’occasion de la présentation du rapport annuel sur le Sahara. «Cette question de ressources du Sahara est la dernière carte qui reste au Polisario, après le retour du Maroc à l’Union africaine» a affirmé au quotidien l’expert en relations internationales, Khalid Chekraoui.

Par Mohamed Younsi
Le 21/03/2018 à 20h04